Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/271

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sieurs endroits, pendait, déshonorée, sur les revers égratignés de son gilet de satin. Son chapeau, qu’il avait déposé en entrant sur une chaise, n’avait plus forme admise, et l’on apercevait la peau lacérée de ses doigts à travers le chevreau collant de ses gants en lambeaux.

On eût dit qu’il sortait d’une orgie ou d’une lutte dangereuse, péniblement soutenue.

La question de Susannah, qui était à coup sûr fort naturelle, sembla jeter soudain Brian de Lancester hors du cercle sentimental où il s’alanguissait depuis quelques minutes. Il se leva brusquement et se plaça devant une glace.