Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/49

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genoux. Sa tête se penchait en avant. Son œil morne et fixe semblait suivre la fumée épaisse et verdâtre qui s’échappait de la grille où mistress Gruff avait jeté de la poussière de houille avant de quitter la chambre, mais, en réalité, les yeux du laird ne voyaient ni la fumée, ni la grille, ni rien autre chose.

Il était absorbé dans ses pensées, et l’expression de son visage avait pris une teinte encore plus sombre que naguère. Ses sourcils s’étaient froncés ; sa respiration soulevait péniblement sa poitrine.

— Mac-Nab ! Mac-Nab ! murmura-t-il enfin d’une voix étouffée ; — pauvre frère !… Les sorts l’ont dit : mon sang doit te venger… mon sang doit le punir !…