Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/55

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s’affaissa, inerte, sur son siège, et deux larmes coulèrent lentement le long de sa joue.

— Ma sœur ! ma pauvre Anna ! murmura-t-elle d’une voix déchirante.

Anna entendit ; ses lèvres s’entr’ouvrirent.

— Il y a bien long-temps que je l’aime, dit-elle de cette voix heureuse et recueillie des gens qui ont souffert et qui voient le bonheur ; — bien long-temps, Clary ! Hier, j’ai cru que tu l’aimais… Oh ! ma sœur, que j’ai pleuré pendant que tu dormais !…

Clary se pressa le front de ses deux mains crispées.