Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/56

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— Mon père ! mon père ! cria-t-elle avec violence ; n’êtes-vous pas là pour secourir votre enfant !… Oh ! que je sois perdue, moi, mon Dieu ! — mais qu’elle soit sauvée !

Ce fut à ce moment que mistress Gruff, quittant la salle basse, vint se poser en observation derrière la porte. En voyant les deux sœurs immobiles, elle crut que tout était fini et fut sur le point de peser sur le pêne, mais un mouvement d’Anna l’arrêta.

La plus jeune des deux sœurs se retourna en effet sur son fauteuil et tendit sa main dans le vide à un personnage imaginaire.

— Merci, merci, mon bon père, dit-elle ; mon bonheur sera votre récompense…