Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/59

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chanter sa chanson d’Écosse d’une voix faible et entrecoupée. Le premier son de cette voix aimée fit tressaillir Clary et rendit un peu de force à son désespoir. Elle se leva, au grand étonnement de mistress Gruff, qui n’eut que le temps de donner un tour de clé à la serrure, et se dirigea vers la porte.

— Fermée ! murmura-t-elle froidement, comme si elle se fût attendue à cette circonstance.

Ses jambes fléchissaient sous elle et son beau cou avait peine à soutenir le poids de sa tête alourdie. Elle traversa de nouveau la chambre en chancelant et s’approcha de la fenêtre.