Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/62

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bant sans force sur ses genoux ; — je ne le verrai plus… et il m’aimait !

L’idée de la mort, car c’était la mort que Clary attendait, ne l’avait frappée jusque-là que par rapport à sa sœur ; son cœur s’était navré à l’image d’Anna, livrée aux funèbres attouchements des experts de la Résurrection, cette infâme fabrique de cadavres, mais elle s’était oubliée elle-même.

Maintenant son désespoir s’accroissait de sa détresse personnelle. Son amour, ardent et jeune, passion soudaine, absolue, sans limites, que nous avons essayé de peindre dans la première partie de ce récit, venait brusquement rejeter au second plan la tendresse fraternelle.