Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/63

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C’était vers lui, vers lui, son espoir, son Dieu, qu’allaient s’élancer désormais les dernières aspirations de son agonie. Plus de calme, plus de résignation ; — des regrets, des pleurs, des cris de douleur infinie.

Elle s’agitait, impuissante, la pauvre fille, sur la poussière humide du sol. Des cris déchirants s’échappaient de sa poitrine oppressée. Elle souffrait comme il n’est pas donné à notre périssable nature de souffrir deux fois en une vie.

Anna souriait toujours à son rêve, et murmurait par intervalles des paroles d’extatique bonheur.

Cependant, mistress Gruff, effrayée des