Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/77

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de la mort. Il n’annonçait pas des dépouilles, mais des cadavres. Le bon capitaine Paddy avait quelque raison de frissonner en pensant à ce lugubre fanal, placé comme une enseigne au dessus de cet antre où le crime industrieux vendait jusqu’à la chair de ses victimes.

Il n’y a que l’Angleterre au monde pour produire de ces monstres rangés, de ces tigres économes qui tiennent en partie double les états de leurs forfaits, et apportent dans l’assassinat la rigoureuse logique des calculs commerciaux.

Maître Gruff lâcha le châssis inférieur de la fenêtre, qui glissa en grinçant le long des rainures humides et retomba bruyamment.