Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/84

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Mistress Gruff terrifiée lâcha prise, et la tête d’Anna n’étant plus soutenue tomba hors du hamac et souleva en tombant le coin du drap qui la recouvrait. — Ses longs cheveux dénoués ruisselèrent aussitôt jusqu’à terre.

Le laird avait monté l’escalier, non point par l’effet d’un soupçon quelconque ou d’un mouvement de curiosité. La pente naturelle de ses pensées l’entraînait fort souvent loin des choses de ce monde, comme il arrive à tous les adeptes de cette superstition endémique en Écosse et que notre grand romancier a popularisée dans plusieurs de ses admirables récits : la seconde vue. Les malheurs et les fautes d’un passé orageux lui faisaient lire dans l’avenir d’autres malheurs, et d’autres fautes, et