Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/90

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chambre, mais un cri terrible du laird prouva que la bougie, si rapide qu’eût été l’action de mistress Gruff, avait encore trop long-temps brillé.

Au moment où s’évanouissait la dernière lueur, Angus avait vu le visage de sa fille. Ç’avait été seulement durant la vingtième partie d’une seconde, mais il l’avait vu, pâle, entouré de cheveux épars et penché au dessus de la trappe ouverte.

Il ressentit au cœur une douleur si aiguë que ses jambes fléchirent et qu’il faillit tomber à la renverse. Ses prunelles se dilatèrent comme s’il eût essayé de voir encore. Puis, entraîné par la pente habituelle qui entraînait presque constamment ses idées vers le mer-