Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/89

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bougie, demeurée sur la table à manger, mais dont la lumière tombait de loin, d’aplomb, sur le joli visage d’Anna.

Un pas de plus, le laird se trouvait face à face avec sa fille.

Gruff était pâle comme un linceul.

L’hôtesse, en ce moment décisif, saisit brusquement la corde de la cloche et la tira de toute sa force. La cloche tinta. Le laird, par un mouvement naturel, leva la tête pour voir d’où venait le bruit ; pendant cela, mistress Gruff bondit en avant et éteignit la bougie.

Une complète obscurité régna dans la