Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/152

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Roboam avait eu un mouvement d’hésitation en entendant ces mots, prononcés en une langue inconnue ; — Reuben s’était lavé doucement, et s’avançait vers lui sur la pointe du pied.

J’ouvris la bouche pour le prévenir ; mais mon père me colla brusquement son mouchoir sur les lèvres.

Au même instant, les deux bras de Reuben se nouèrent autour du cou de Roboam, dont le visage devint pourpre aussitôt. Le bambou s’échappa de sa main ; il poussa un hurlement sourd et ferma les yeux, sans essayer de faire davantage résistance.

— Lâchez-le, Reuben, dit mon père ; il ne