Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/24

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cet entretien. Quand mon père fut seul, il s’assit auprès de moi et me tâta le pouls.

— Ces coquins de physicians deviennent poètes ! murmura-t-il avec mauvaise humeur ; — les fleurs et les enfants !… Le fait est que Susannah est malade..... Par Jacob ! j’aime mieux faire un sacrifice que de la perdre ! Cette enfant-là est ma fortune. De manière ou d’autre, elle me vaudra une bonne rente, et cela sans danger…

Le lendemain, milord, on me fit monter dans une voiture fermée qui roula un jour entier sans s’arrêter. Lorsque j’en descendis, il faisait nuit, et, le lendemain encore, je m’éveillai dans une grande chambre où s’épandaient à flots les rayons du soleil levant.