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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/254

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cet homme et moi ; mais il me parut hideux et terrible. Cette tête barbare au dessus d’un frac brodé d’or ressortait pour moi, sur le fond de la foule, comme un épouvantail odieux.

Je voulus crier : je ne pus. Un poids écrasant était sur ma poitrine…

En ce moment, Ismaïl entra dans le salon de jeu et alla droit au prince. Il lui parla tout bas. — Le prince sourit. Son regard étincelant vint caresser le rideau.

Ce regard me sauva, milord. Il me fouetta d’une terreur si poignante que je pus secouer ma torpeur, Je me levai, je traversai la salle