Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/276

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Mon père, après être resté quelques secondes devant sa victime, comme s’il eût voulu la déchirer de ses propres mains, s’élança d’un bond vers son arsenal et choisit le plus gros, le plus lourd de ses fléaux de plomb.

Je sentis faiblement tressaillir le siège de Roboam, qui ne bougea pas néanmoins.

Mon père revint vers lui à pas comptés. Il semblait chercher de loin avec une joie cruelle l’endroit où il le frapperait d’abord.

Je fermai les yeux, milord, comme cette nuit où Ismaïl avait frappé Roboam avec le bambou du vieux juif Eliezer. — Mais ici il n’y avait nul moyen d’échapper aux horreurs de cette scène.