Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/395

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chercher, afin de vous dire que je vous aimais.

Brian lui prit la main, qu’il serra doucement entre les siennes.

— Que n’êtes-vous venue, Susannah ! interrompit-il.

— Je vous ai cherché pendant six mois, milord ; Londres est bien grand, et vous vous cachiez parce que ceux qui vous avaient prêté de l’argent voulaient vous mettre en prison.

— C’est vrai, murmura Brian, c’est vrai ! La main mystérieuse qui emplit ma bourse ne s’était pas mise encore entre moi et mes créanciers.