Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/412

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La maîtresse de ce public-house m’aperçut et sortit pour me chasser ; mais elle avait besoin d’une servante ; elle me trouva belle et les belles servantes sont chose précieuse dans une maison comme les Armes de la Couronne

Ici Susannah raconta sa vie durant trois mois passés aux Armes de la Couronne, les grossiers travaux auxquels on l’avait condamnée, les privautés des habitués du parloir, les brutales insultes des buveurs du top, la tyrannie tracassière, acariâtre, patiente de mistress Burnett elle-même, qui, pour le pain qu’elle lui donnait, croyait avoir le droit de la traiter en esclave.

Elle arriva ensuite à cette soirée du di-