Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/45

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lon, lorsqu’Ismaïl vint me faire sa visite du soir. J’essayai de le cacher dans mon sein ; mais il aperçut ce mouvement et me saisit le bras.

— Oh ! oh ! s’écria-t-il, miss Suky, savons-nous déjà la route de notre sein, cette cachette dont on n’use guère à votre âge d’habitude ? Montrez-moi cela, mon enfant… Ce ne peut être encore un billet doux, je pense ?

— Ne me le prenez pas, monsieur, m’écriai-je ; je vous en prie, ne me le prenez pas !

— Nous y tenons donc bien, miss Suky ?… Voyons ! Je vous le rendrai ; mais il faut me le montrer tout de suite.