Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/104

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bornes : il pesa doucement sur le pêne ; la porte s’entr’ouvrit.

Bembo crut rêver. Il vit don José aux prises avec une sorte de fantôme, vivant cadavre, dont les bras velus, noirâtres, étiques, faisaient de frénétiques efforts pour l’étrangler.

Le premier mouvement du jeune Italien fut de s’élancer au secoure du marquis ; mais celui-ci opposait à son fantastique adversaire une force si supérieure que l’issue de cette lutte étrange ne pouvait être douteuse. Or, Bembo avait peur de se mettre ainsi violemment en tiers dans un secret d’une nature si bizarre.

Il résolut d’attendre et referma la porte.