Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/106

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Il devinait que, sous cette veille extraordinaire au chevet d’un malade, il y avait quelque chose de grave, et ne se croyait point permis d’entrer plus avant dans ce mystère sans nécessité absolue.

Cependant Rio-Santo s’affaiblissait chaque jour. Il devenait plus pâle que l’homme de l’alcôve lui-même, et Bembo, dans son attentive sollicitude, voyait venir le moment où ces luttes solitaires sans cesse renouvelées présenteraient un danger réel.

Et il attendait, prêt à s’élancer lorsque son intervention, devenue indispensable, excuserait sa désobéissance aux ordres du marquis.

Il attendait, passant ses jours et bien sou-