Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/120

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son regard : Angelo Bembo était tout jeune.

Mais ce fut une impression passagère et bien vite étouffée. — Que pouvait être la dormeuse, sinon l’une de ces femmes dont la vie est consacrée aux récréations nocturnes de milords du haut parlement, l’une de ces femmes que Leurs Seigneuries se passent de main en main, comme une espèce ayant cours, charmantes incarnations du vice, fleurs brillantes que de nobles caprices fanent avant le temps, et qui, fanées, tombent un jour des somptueux coussins d’un équipage dans la boue noire du ruisseau, — où nul ne s’avise de les relever.

Le cavalier Angelo Bembo détourna la tête.