Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/128

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robes, sur la toilette des joyaux de haut prix.

Mais la pauvre Anna ne jetait sur toutes ces précieuses choses que des regards désolés. Elle avait peur. Les femmes qui la servaient lui faisaient frayeur, et lorsque ces femmes étaient absentes, elle s’effrayait davantage encore de sa solitude.

Elle avait bien pleuré depuis deux jours en songeant à Clary et à Stephen.

Du reste, elle ignorait encore dans quel but on l’avait enlevée. Personne autre que les deux femmes qui la servaient n’avait pénétré dans sa chambre.