Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/137

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jets de la fable et de l’histoire. Il attendait son Aricie.

Ce matin-là, il commença d’être amoureux ; pendant les jours suivants il continua, jusqu’à ce qu’il fût bel et bien épris. Sa situation s’y prêtait merveilleusement ; il était triste et il était seul.

Ceci, pour beaucoup de lecteurs, diminuera le mérite de la longue veille du cavalier Bembo ; une seconde de réflexion suffira pour les ramener à un sentiment moins sévère. Certes, la présence d’Anna si près de lui abrégea souvent ses heures de solitude ; mais à l’âge d’Angelo on est entreprenant ; il y a plaisir à renverser les obstacles ; Angelo, était d’ailleurs fils de ces heureux climats où l’escalade et les