Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/248

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— Votre Seigneurie entendait ?…

— Parfaitement, monsieur… Vous êtes jaloux de moi… vous voulez mon secret…

— Ah ! milord !.. voulut interrompre Moore, dont la voix prit des notes suppliantes.

— Ne priez pas, monsieur, interrompit Rio-Santo qui s’épuisait en parlant, mais dont le calme vainqueur contrastait grandement avec sa faiblesse. — Ne priez pas ; c’est inutile. Je ne vous veux point de mal… Seulement, votre jalousie est insensée, et mon secret est de ceux qu’on ne devine pas… Il est comme ces pages écrites en langues inconnues que vous avez trouvées dans mon cabinet et que vous avez essayé en vain de déchiffrer ; on