Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/62

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révolter à la comparaison du temps matériel qu’il faut pour qu’un homme, privé de souffle, perde connaissance, et du travail intellectuel, multiple, subtil, et qui semblerait demander des heures de méditation, que nous essayons de décrire chez le marquis de Rio-Santo mourant.

Il était renversé, la tête contre le tapis et les yeux volontairement fermés. En ce moment où toute chance de salut, si petite qu’on la puisse concevoir, lui était enlevée, il avait dit, comme nous l’avons vu, un douloureux adieu à ses rêves de grandeur, à ses gigantesques projets politiques, et appelait, parmi les convulsions mortelles qui précédaient l’immobilité