Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/114

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la suspendait à l’attraction de son sourire, il la rendait folle encore et se mettait obstinément entre elle et Dieu.

Ce fut une lutte épuisante, dont les détails ne se peuvent point raconter. Toutes les tortures se pressaient autour de ce pauvre cœur qui allait cesser de battre. Elle se souvenait de son rêve et voyait encore parfois l’ombre de sa sœur entre elle et cet homme, qui tenait si bien sa pensée esclave, que le ciel invoqué luttait en vain pour l’affranchir.

Oh ! qu’il était beau et digne d’amour ! Comme sa tête fière dépassait superbement le vulgaire niveau de la foule ! Comme son regard enivrait ! Comme son sourire rayonnait la séduction tout autour de lui !