Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/169

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— Pauvre Ophélie ! murmura-t-il ; — que de peines vous a données mon amour !… Vous êtes bien la plus noble et la plus belle parmi toutes les femmes dont j’ai gardé souvenir… Je vous aime autant qu’autrefois, mieux qu’autrefois, madame, et il ne sera pas dit que vous aurez en vain plié le genou devant moi… Mettez-vous à votre secrétaire et prenez une plume, Ophelia, afin d’écrire à l’Honorable Frank Perceval.

La comtesse obéit aussitôt. Rio-Santo vint s’appuyer au dossier de son fauteuil.

— Je voudrais vous dire simplement : Perceval n’a rien à craindre de moi, reprit-il ; — je le voudrais, madame, car vos moindres désirs