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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/208

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Sans s’arrêter à la première page, il chercha tout de suite la signature. À peine l’eut-il déchiffrée, qu’une expression de grave respect se répandit sur sa hautaine physionomie. Il se rassit et lut la lettre d’un bout à l’autre, à deux reprises.

Voici quel était le contenu de cette lettre :


« Milord,

» Bien que nos opinions diffèrent essentiellement, et quoique nous ayons des idées diamétralement contraires sur les moyens de rendre à notre chère Irlande le rang qui lui est dû parmi les nations, votre noble dévoûment, votre ardent amour de la commune patrie n’ont pu laisser froid l’homme dont tous