Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/210

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» Mais la lutte est trop inégale, milord. — Peut-être un jour viendra où les chances se balanceront entre les deux pays. Ce sera lorsque les honteux griefs de l’Angleterre, rendus patents aux yeux même des Anglais, nous donneront des auxiliaires jusque dans les rangs de nos ennemis ; ce sera lorsqu’un long cri de réprobation s’élèvera de tous les coins de l’Europe, et viendra tomber comme un poids accusateur sur ce gouvernement égoïste et misérable, dont les proconsuls concussionnaires étendent leurs mains avides sur notre malheureuse patrie…

» Jusque-là, milord, il faut attendre. Vaincus, nous retomberons plus bas ; vainqueurs,