Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/211

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nous devrions compter avec ceux qui furent nos tyrans.

» Milord, vous ne m’avez jamais confié vos desseins, mais, connaissant comme je la connais votre haute intelligence, je ne puis penser autre chose sinon que vous prétendez armer l’étranger contre l’Angleterre. Croyez-vous que ce soit là servir l’Irlande, milord ?…

» J’ose penser que je suis aussi fervent patriote que Votre Seigneurie ; la seule différence qu’il y ait entre nous à cet égard, c’est que, si j’ai beaucoup d’amour pour mon pays, je suis exempt de toute haine systématique. À Dieu ne plaise que je veuille la perte de l’Angleterre, ce grand, ce robuste peuple ! Milord,