Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/212

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il n’est pas toujours nécessaire de détruire pour fonder.

» Je veux que l’Irlande soit libre, voilà tout ; — vous, milord, vous voulez que l’Irlande, en conquérant sa liberté, mette le pied sur la métropole et la fasse esclave à son tour. Votre Seigneurie a beaucoup de haine.

» Dans la lettre que vous me faites l’honneur de m’adresser, vous me demandez ma coopération et mes conseils. Ma coopération, qu’elle soit puissante, comme vous le dites, ou faible, comme je le crois, ne peut vous être acquise, milord, que si vous suivez la voie légale et pacifique dans laquelle je suis moi-même engagé. L’Irlande a mis en moi sa confiance : je tâche de mon mieux à la mériter : mais, du