Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/327

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soin d’un nobleman pour jouer quelque bout de rôle dans une intrigue ; mais c’était un assez triste acteur. — En revanche, il étrillait un cheval mieux que pas un palefrenier, et pouvait avaler vingt-quatre douzaines d’huîtres de suite, pourvu qu’il les accompagnât de six flacons de porto.

Autant l’Honorable John était inutile, autant son voisin se trouvait être indispensable à la société. Ce voisin, homme de quarante ans, regardant les gens de côté, à la dérobée, et doué, depuis le menton jusqu’au sinciput, de la physionomie d’un observateur, n’était rien moins que S. Boyne, esq., surintendant du metropolitan-police. Grâce à lui et à l’un des sous-commissaires de la Cité, qui siégeait un