Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/60

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vement de délire, elle précipita violemment son corps en avant.

Peut-être était-ce une de ces irréfléchies et soudaines tentatives de suicide dont la solitude, mauvaise conseillère, glisse la pensée à l’oreille du désespoir.

Mais la tête de Clary rebondit, sans blessure, sur la laine épaisse dont était recouverte la muraille opposée. En cette étrange prison, il n’était pas même possible de mourir tout d’un coup. Il fallait attendre et suivre, sans la presser, la marche paresseuse de l’agonie ; il fallait s’éteindre lentement et boire, goutte à goutte, depuis les bords jusqu’à la lie, le profond calice du trépas.