Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cinq grooms en livrée, occupés incessamment à jeter aux assiégeants des paquets de papiers humides et exhalant cette odeur nauséabonde que Dieu a donnée au journal pour prévenir sans doute le public contre ses impudents mensonges, comme il a mis une crécelle au col annelé du serpent à sonnettes.

— Douze pour Pleydell et Browne ! disait une voix dans la foule.

— Douze pour Pleydell et Browne ! répétait l’un des grooms.

Ces mots couraient de bouche en bouche et arrivaient jusqu’à un buraliste dont on voyait la face parcheminée, fossile, à deux pouces de son registre.