Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/11

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vrée de la misère, tandis que d’autres étaient revêtus de fort décents costumes. C’étaient évidemment des confrères, car ils se pressaient, se foulaient, se poussaient de la meilleure amitié du monde, et sans acception de costume.

Presque tous avaient sous le bras d’énormes liasses de journaux ; les plus élégants seuls se privaient de cet ornement, mais ils étaient suivis d’un ou plusieurs grooms, chargés comme des mulets de la même denrée. — Tous causaient à la fois. Des cris étranges sortaient de cette cohue, et se mêlaient à de philosophiques réflexions, à des bons mots connus, à des éclats de rire.

Sur la porte ouverte, il y avait quatre ou