Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/19

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De long-temps curiosité pareille n’avait été excitée. Et il y avait de quoi, vraiment : il ne s’agissait point d’une nouvelle vulgaire, de l’un de ces puffs, si communs chez nous que nos voisins nous ont pris ce mot pour l’introduire dans leur langage usuel. On ne parlait enfin ni du serpent de mer, ni de la fameuse génisse de Cornouaille, marchant à l’aide de douze pattes, ni de la brebis-ténor, ni de l’Américain incombustible, habitué à se nourrir de poudre fulminante, arrosée de plomb fondu. — Fi donc ! sottises que tout cela, bonnes tout au plus pour les jours de famine l’éditeur, à bout d’imagination, creuse en vain sa triste cervelle et ne trouve aucun plat nouveau, digne de rassasier la curiosité publique…