Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/20

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Cette fois c’était de l’histoire. Il y avait en jeu une personne royale.

Rien moins que cela, vraiment. — Un meurtre odieux, un assassinat impie avait été commis, — ou tenté pour le moins, — jusque sur la terrasse du château de Kew.

Et sur qui, bon Dieu ! — sur une gracieuse et douce enfant, qui, éventuellement, pouvait être appelée à succéder au trône, sur l’espoir des Trois-Royaumes, sur la princesse Victoria, en un mot, sur la fille de S. A. R. le duc de Kent, et la nièce de Sa Majesté.

Qu’on reconnaissait bien là l’infernal esprit de radicalisme, et que c’était bien le cas d’acheter, à n’importe quel prix, pour dévorer