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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/245

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tion et du charme à remplir strictement les devoirs pieux dont la communion romaine recommande l’exercice à ses adeptes, au milieu de cette cité protestante, où les schismes se multiplient à l’infini, et où le culte, dans toutes ces sectes affublées de noms bizarres ou grotesques, affecte uniformément les sèches allures d’une raideur puérile ou glacée.

Fergus n’avait jamais aimé. Rien en lui ne pouvait faire soupçonner encore cet élément sensuel, inflammable à l’excès, cet entraînement soudain, atteignant du premier jet les limites extrêmes de la passion la plus exaltée, cette sensibilité exquise, mais oublieuse, cette délicatesse de cœur unie à l’inconstance, qui devait faire de lui un homme dangereux entre