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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/29

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fois la vente faite, sa main vidait l’argent reçu dans une énorme poche ouverte sur le devant de son habit en lambeaux, et il disparaissait. — Quand le paquet de journaux qu’il avait sous le bras était épuisé, il fouillait tantôt à droite, tantôt à gauche, dans les poches qui parsemaient son costume délabré, et en retirait toujours une liasse nouvelle.

— Que voulez-vous, mon excellent monsieur ? disait-il ; — que désirez-vous, ma belle dame ?… Un Standard ? voilà… Un Evening Post ? tenez… Un Moon ? Joli journal, mon gentleman, tenez ! tenez ! tenez !

Il passait. Les shellings et les six pence tombaient incessamment dans sa vaste poche.