Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/55

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et haletant ; sous les artifices de sa chevelure empruntée on découvrait quelques rares cheveux blancs, courant çà et là sur un crâne nu, ridé, aux reflets ternes et comme plombés ; ses yeux s’éteignaient sous leurs paupières rougies, et il avait cette pâleur effrayante des apoplectiques, qui diapre de plaques livides le brûlant vermillon des joues.

C’était en quelque sorte une ruine d’organisation puissante.

Parfois, lorsque la colère réchauffait tout à coup et fondait le sang épaissi qui obstruait ses veines, il retrouvait pour un instant sa vigueur passée ; il pouvait encore briser quelque chose, un homme ou un meuble, dans la fureur sauvage de ses emportements.