Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/63

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Odieuse pensée ! White-Manor ne put l’avoir et garder en même temps ces faux semblants d’hospitalière bienveillance qu’il avait essayé d’abord de mettre en avant. Sa haine prit le dessus et flamboya dans son regard, tandis qu’un sourire amer relevait et faisait trembler les coins de sa lèvre.

Quiconque connaît les plus vulgaires secrets du cœur humain comprendra l’immensité de cette haine. Brian l’avait attaqué, Brian l’avait vaincu — et Brian était son héritier.

Celui-ci avait repris sa froideur. Il suivait avec une sorte de curiosité méprisante les efforts que faisait le comte pour rattacher son masque d’hypocrite bienveillance. Peu à peu il perdait jusqu’au souvenir de sa pitié pre-