Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/64

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mière et ne retrouvait au dedans de soi que des pensées hostiles.

De sorte que, au bout de quelques secondes passées à s’observer mutuellement et avant qu’aucune parole eût été prononcée, les deux frères en étaient revenus à se mesurer de l’œil comme deux ennemis qui vont se prendre à la gorge.

White-Manor rompit le premier le silence.

— Que voulez-vous de moi, mon frère  ? dit-il d’une voix doucereuse que démentait énergiquement l’expression de son visage ; — êtes-vous venu voir les progrès du lent supplice que vous me faites subir ?… Je suis bien malade, Brian, vous devez être satisfait.