Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/79

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rudement votre patience, et vous agissez en homme sage de venir à moi, pour faire la paix, comme vous dites, et trouver les moyens de rompre avec cette triste existence de famine et de dettes qui est la vôtre depuis si long-temps… Seulement il serait prudent à vous, peut-être, de prier au lieu de menacer.

Brian ne répondit point tout de suite, comme s’il eût voulu donner au comte le temps d’allonger sa harangue.

— Milord, répliqua-t-il enfin, il y a un peu de vrai dans tout ceci et beaucoup d’erreurs. Je suis pauvre et ne songe guère à le nier, mais le temps des dettes est passé pour moi : je n’ai plus de crédit.