Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/85

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Il s’arrêta et reprit presque aussitôt après d’un ton simple, posé, mais ferme :

— Il ne faut pas croire, milord, que je fais ici avec vous de la diplomatie, que je viens avec une arrière-pensée, que j’ai par devers moi, en un mot, quelque moyen vainqueur, à l’aide duquel je puisse éperonner Votre Seigneurie et la faire sauter le fossé en aveugle… Si j’étais homme à ne point dédaigner ces expédients, peut-être pourrais-je en effet engager la bataille sur ce terrain, — car je connais votre passé, milord mon frère, beaucoup plus que vous ne le pensez…

— Mon passé, monsieur, voulut interrompre le comte, est celui d’un gentilhomme, et c’est en vain que vous essaieriez de m’effrayer