Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/86

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par de vagues menaces. Je ne crains point qu’on éclaire ma vie…

— Si fait, milord, dit Brian, vous le craignez, — et vous avez raison de le craindre si vous n’avez point oublié que Votre Seigneurie eut une femme et une fille. — Une femme dont le monde a oublié le honteux martyre, une fille dont, morte ou vivante, l’œil de Dieu tout seul a pu suivre le mystérieux destin.

— Oseriez-vous supposer !.. s’écria le comte.

— À coup sûr, je ne suppose rien de bon, milord mon frère. Mais brisons là. Encore une fois, je n’ai point à vous menacer ainsi par derrière. Mes armes sont autres et moins banales… Pardieu ! milord, ce serait vous faire