Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/103

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La cornière de l’épais madrier vola en éclats et ouvrit un trou large comme les deux mains. — Paddy mit dans ce trou le pavillon de son porte-voix et s’agenouilla pour manœuvrer plus à l’aise.

— Je vais leur parler raison, Votre Honneur, à tous ces gentlemen, dit-il en clignant de l’œil : — le diable peut nous rôtir !

Il emboucha le porte-voix et cria de toute sa force :

— Nous sommes tous massacrés jusqu’au dernier ici dessus, que je monte sur l’échafaud !… Ces coquins enragés, — d’honnêtes seigneurs, Dieu nous damne ! — que diable ! — sont maîtres du pont depuis le guindeau jus-