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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/116

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Lorsque les deux embarcations revinrent, il n’y avait plus de captifs à bord de la Cérès. Toutes les mains étaient libres et travaillaient. Maître Sam, l’ancien maître, tenait le porte-voix et commandait, en vieux marin, les manœuvres de l’appareillage.

Le soleil était encore bien bas sur l’horizon lorsque la corvette, couvrant ses vergues de toile, s’inclina gracieusement au souffle de la brise de terre. Les marins débarqués avaient eu le temps de gagner Sidney et d’y porter l’étrange nouvelle. Une foule immense se pressait sur les quais.

Au moment où la Cérès, sentant le vent, tournait en sens divers sa proue effilée, comme une rapide cavale des steppes du