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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/117

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nord, qui, indécise de la direction à prendre, ouvre ses naseaux fumants à droite, à gauche, en avant, pour s’élancer bientôt et dévorer l’espace, l’équipage entier, sauf les canonniers, se réunit au pied du mât d’artimon.

Les gens de Sidney purent distinguer parfaitement un homme d’une riche taille qui saluait, en agitant son chapeau, le pavillon rouge déployé à la brise. — Tous les marins se découvrirent à leur tour. — Des flocons de fumée coururent autour des flancs balancés de la corvette.

L’écho mourant d’un triple hurrah vint alors jusqu’aux oreilles des gens de Sidney et fut suivi d’une bruyante salve d’artillerie.