Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/126

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qu’on juge ce que doit être cet homme de génie pour un maître d’équipage.

Nonobstant cela, matelots, maîtres et officiers improvisés se ployèrent complètement à la volonté de Fergus. Ce fut alors, il est vrai, à contre-cœur et de mauvaise grâce ; mais peu à peu le dévoûment se mit de la partie. Puis, comme les marins n’ont point coutume de faire les choses à demi, ce fut de la part de tous une affection respectueuse et sans bornes.

Paddy O’Chrane, passé second maître en récompense de sa belle conduite le jour du combat en rade de Sidney, exprimait à sa manière l’admiration de l’équipage, autant que ce sentiment pouvait être exprimé.