Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/13

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Le sauvage, non rasé, voisin de M. Smith, se nommait Waterfield, et avait quitté Sidney pour faire la guerre à ces myriades de bœufs, issus, dit-on, de trois animaux de cette espèce, apportés, en 1790, par le premier gouverneur des possessions d’Australie, et qui, depuis cette époque, ont foisonné outre mesure. Ce Waterfield était grand, jeune et fort. Il poursuivait, depuis un an, son étrange commerce, malgré le gouverneur et les bouchers de la colonie. Ces derniers gentlemen avaient mis tout simplement sa tête à prix.

Le cinquième personnage était presque un vieillard. Sa physionomie, pensive et légèrement moqueuse, avait quelques rapports avec celle que les lithographes prêtent au diplomate